Skatepark situé à proximité de La Tour
OooOoO, Koo Jeong A

Interventions d’artistes en extérieur

Koo Jeong-A, Liam Gillick, Franz West, Carsten Höller, Kerstin Brätsch, Dominique Gonzalez-Foerster

Parc des Ateliers
À partir du 

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En raison de travaux de rénovation, le skatepark est fermé jusqu'au 10 mai.

OooOoO
Koo Jeong-A

Terrasse de La Tour

Sur la terrasse publique adjacente à La Tour, l’artiste coréenne Koo Jeong-A a conçu un vaste skatepark phosphorescent. Les cuves de skate sont recouvertes d’une peinture luminescente qui, à la nuit tombée, révèle toute la structure du terrain fait de courbes, et génère différentes conditions de luminosité. Cette œuvre, jouant des nouveaux codes de la culture contemporaine, aborde les notions de jeu et de performativité. OooOoO est une illustration puissante de ce que peut signifier le fait de s’engager dans une pratique avec des compétences bien réelles mêlant exercices imposés et liberté de style. Le skate est aussi une chorégraphie dans l’espace, avec sa propre vélocité et sa gestuelle. Les corps des skateurs réussissent à performer des positions remarquables d’équilibre, d’effort et d’endurance, et renouvellent radicalement l’expérience de l’espace architectural et urbain tel que nous l’appréhendons habituellement.

Orientation Platforms
Liam Gillick

À travers le parc paysager

Orientation Platforms de Liam Gillick est composée de sculptures en métal à la double réalité : elles invitent à la détente et sont aussi un lieu de contemplation et de discussion, notamment autour de la sculpture elle-même. Imbriquées dans l’architecture et l’espace, elles manifestent l’inévitable friction entre la présentation et la finalité, l’utilité et l’esthétique. Ces plateformes sont également les relais d’orientation qui ponctuent le site, accompagnant les visiteurs dans leur découverte du parc.


Pour en savoir plus à propos de cette œuvre, découvrez l'interview de Liam Gillick.

Je regarde

Orientation Platforms, Liam Gillick

Krauses Gekröse
Franz West

Parc paysager

Inédite, cette sculpture de couleur rose de treize mètres de haut est installée au sol dans le jardin, entre La Tour et Les Forges. La sculpture n’a jamais été installée auparavant dans toute sa hauteur, elle n’a été montée qu’une seule fois dans l’atelier de l’artiste, à même le sol. C'est donc la première fois que l’on peut apprécier cette pièce telle qu’elle a été imaginée par l’artiste.

Rémi Benali

Seven Sliding Doors Corridor (Outdoor Version)
Carsten Höller

Parc paysager

Seven Sliding Doors Corridor (Outdoor Version) se compose de sept portes coulissantes électroniques dotées, sur les deux vantaux, de surfaces miroitantes, grâce à l’effet desquelles le visiteur semble emprunter un passage sans fin. Les portes sont installées à l’intérieur d’un couloir réfléchissant qui chevauche une partie de l’étang du parc. À l’intérieur de cet espace, les portes sont placées à intervalles réguliers et sont connectées à des capteurs de mouvement qui déclenchent leur ouverture et leur fermeture lorsqu’une personne s’approche ou s’éloigne. Par conséquent, les mouvements des usagers transgressent et restreignent alternativement les limites visuelles de l’espace. Il est possible d’entrer dans l’installation par les deux extrémités du couloir, ce qui augmente la probabilité de rencontres inattendues au moment de l’ouverture et de la fermeture des portes.

Seven Sliding Doors Corridor - Casten Höller

Seven Sliding Doors Corridor (Outdoor Version), Casten Höller

Adrian Deweerdt

MEMORY
Kerstin Brätsch

Café du Parc

Le sol en mosaïque du Café du Parc a été réalisé à partir de peintures de Kerstin Brätsch. Imaginées par l’artiste comme des compositions monumentales tournées vers le ciel, à l’extérieur du bâtiment, ces formes puissantes dominent la vue du parc depuis La Tour. La mosaïque représente différents personnages que l’on retrouve souvent dans ses huiles sur mylar. Ces figures sont ici agrandies, démesurées, recréées, avec une nécessaire transposition à travers l’art de la mosaïque.

Cette méthode et cette finalité sont inédites dans la pratique de Kerstin Brätsch. Les chemins liants les différents personnages sont constitués d’un type de mosaïque plus abstrait et d’autres éléments céramiques, inspirés des dégradés de couleur obtenus par coups de pinceau. Des motifs similaires se poursuivent jusque dans l’espace intérieur du Café du Parc, créant un continuum unifiant les deux espaces de manière saisissante.
 

Pour en savoir plus à propos de cette œuvre, découvrez l'interview de Kerstin Brätsch.

Je regarde

Memory, 2021 - Kerstin Brätsch

MEMORY, 2021, Kerstin Brätsch

Adrian Deweerdt

 

kitsune-tremblement
Dominique Gonzalez-Foerster

Parc paysager

Le dispositif de présentation des entretiens dans la Galerie du Cerisier revisite Now Interviews, initialement conçu par l’architecte japonais Kazuyo Sejima, à l’occasion de la 12e Biennale d’architecture en 2010. Pour la présentation à LUMA Arles, Sejima a proposé qu’un arbre soit planté en face d’une fenêtre. Cet espace a ainsi été nommé la Galerie du Cerisier.

Tel un écho ou une résonance à l’arbre à souhaits de Yoko Ono, à l’occasion de l’ouverture générale de LUMA Arles le 26 juin 2021, Dominique Gonzalez-Foerster attacha des rubans aux couleurs des post-its aux branches de l’arbre choisi par Sejima et visible par la fenêtre.

kitsune-tremblement, Dominique Gonzalez-Foerster

Adrian Deweerdt

Biographies des artistes

Koo Jeong A

L’œuvre de Koo Jeong A convoque des phénomènes, des dispositifs et des imaginaires pour les traduire sous des formes sculpturales et picturales, filmiques, animées, sonores, odorantes, pour réinventer l’espace architectural. Les reconfigurations in situ de l’artiste conjuguent les médiums avec des phénomènes naturels tels que le vent, la gravité ou encore les champs électromagnétiques. Des réalités alternatives sont invoquées sur le plan géographique, dans un sens astral, et dessine la poésie de leur univers unique. Les installations de Koo Jeong A génèrent une revitalisation et un dynamisme de la zone dans laquelle elles sont placées.

Des projets tels que la série Glow in the Dark Skatepark situés dans l’espace public, deviennent une partie intégrante de la ville, dans une collaboration avec les citoyens et les administrations territoriales. Le concept de vide, auquel s’intéresse Koo Jeong A, est également un élément essentiel de son travail. Les sites qu’elle investit sont le plus souvent exempts de toute interaction humaine, et affectés uniquement par la lumière changeante du jour et de la nuit. Pour l’artiste, l’art est un acte de révérence qui suscite constamment la surprise de la découverte, se prolongeant vers un irrépressible état de dynamisme.

Liam Gillick

Liam Gillick est un artiste et auteur dont l’œuvre appréhende les nouveaux systèmes de contrôle idéologique apparus au début des années 1990. Les projets de Gillick vont de productions d’ouvrages courts à des collaborations architecturales à grande échelle. Son travail s’articule dans une tension constante entre des œuvres formellement minimalistes qui interrogent le langage de l’espace rénové et une approche critique ancrée dans le texte et l’écriture. Cette approche s’enrichit par la mise à l’épreuve continue des conventions de l’exposition en tant que forme.

Liam Gillick a par ailleurs produit plusieurs courts métrages depuis la fin des années 2000, traitant de l’évolution de l’artiste contemporain en tant que figure culturelle. Au cours de cette période, Gillick a investi des lieux expérimentaux et participé à des projets collaboratifs avec des artistes tels que Philippe Parreno, Lawrence Weiner et Louise Lawler.

Franz West

De la sculpture abstraite et interactive au mobilier et au collage, l’œuvre de Franz West possède un caractère à la fois léger et profondément philosophique. Appartenant à une génération d’artistes exposés à l’actionnisme viennois et à l’art de la performance des années 1960 et 1970, West a instinctivement rejeté l’idée d’une relation passive entre l’œuvre d’art et le spectateur. Opposé à l’intensité existentielle requise par ses prédécesseurs performatifs (comme l’actionnisme), il a élaboré des créations vigoureuses et imposantes, quoique sans limites et pleines d’entrain.

En 1973, il s’est mis à réaliser des sculptures compactes, portables et mixtes appelées Passstücke (Adaptives). Ces objets « inclinés de façon ergonomique » ne devenaient des œuvres d’art qu’une fois touchés, tenus, portés, ou marqués par un tout autre engagement physique ou cognitif. Transposant les concepts engendrés par ces œuvres formatrices, il a manifesté un intérêt croissant pour la sculpture dans le cadre du dialogue permanent entre les spectateurs et les objets, tout en sondant les relations esthétiques internes entre sculpture et peinture. Manipulant des matériaux et des images de tous les jours afin d’étudier la relation entre art et expérience sociale, West a révolutionné l’interaction entre dissimulation et exposition, action et réaction, à l’intérieur comme à l’extérieur de la galerie.

Ses œuvres font partie des collections publiques d’institutions telles que le Centre Pompidou, la Tate à Londres, l’Albertina à Vienne, le musée d’Art contemporain de Los Angeles, le Walker Art Center à Minneapolis, le musée des Beaux-Arts de Philadelphie, le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington et le Museum of Modern Art de New York. En 2011, il a reçu le Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière lors de la 54ème Biennale de Venise.

Carsten Höller

Entomologiste de formation, Carsten Höller fait de l’expérience scientifique le moteur d’un travail artistique principalement axé sur la nature des relations humaines. Né en 1961 à Bruxelles, il vit et travaille à Stockholm, en Suède, et à Biriwa, au Ghana. Ses principales installations comprennent Test Site, une série de toboggans géants imaginés pour le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres (2006), Amusement Park – une installation de manèges de fête foraine grandeur nature fonctionnant à très faible vitesse au MASS MoCA, North Adams, USA (2006), Flying Machine (1996), qui hisse le spectateur dans les airs, Upside-Down Goggles, une expérience participative avec des lunettes déformant la vision, le célèbre The Double Club (2008-2009) à Londres, bar-restaurant-discothèque faisant un trait d’union entre la culture congolaise et occidentale. Son Revolving Hotel Room, une installation devenue chambre d’hôtel la nuit, a été présentée dans theanyspacewhatever au Guggenheim Museum à New York (2009).

Pour son exposition Decision à la Hayward Gallery à Londres, Höller a proposé un parcours expérimental avec deux entrées et quatre sorties, dont deux toboggans. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles à la Fondazione Prada, Milan (2000), l’ICA Boston (2003), le Musée d’Art Contemporain, Marseille (2004), le Kunsthaus Bregenz, Autriche (2008), Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2010), Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin (2011), New Museum, New York (2011), Thyssen-Bornemisza Art Contem- porary (TBA21), Vienne (2014), Pirelli HangarBicocca, Milan (2016), Henie Onstad Kunstsenter, Høvikodden, Norvège (2017), The Florence Experiment au Palazzo Strozzi, Florence (2018), Sunday au Museo Tamayo, Mexico et plus récemment les expositions Behaviour au Kunsten Museum of Modern Art, Aalborg (2019) et Reproduction au Copenhagen Contemporary, Copenhague (2019).

Kerstin Brätsch

Kerstin Brätsch (née à Hambourg, en Allemagne) est une artiste peintre qui travaille à New York. À travers une pratique variée, Brätsch remet en question les délimitations de la peinture, et de sa paternité. Elle ajoute des pratiques artisanales (vitrail, papier marbré, stuc-marbre) et des projets collaboratifs, passant du singulier au collectif, dans le cadre de DAS INSTITUT (avec Adele Röder, depuis 2007) et de KAYA (avec Debo Eilers, depuis 2010), ainsi que d’autres collectifs, dont UNITED BROTHERS (Ei et Tomoo Arakawa). L’œuvre de Kerstin Brätsch a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles, notamment aux galeries Serpentine à Londres (2016), au Museum Brandhorst à Munich (2017) et à la Fondazione Memmo à Rome (2018). En 2019, elle a réalisé l’installation Fossil Psychics for Christa pour le café-terrasse du MoMA, à New York. En 2017, elle a remporté la seconde édition du prix Edvard Munch Art. En 2019, Brätsch a été en résidence, à la villa Romana, à Florence, avec son collectif KAYA. Elle a récemment reçu le prix Helen Frankenthaler en peinture de la Foundation for Contemporary Arts à New York (2020).

Dominique Gonzalez-Foerster

Dominique Gonzalez-Foerster est une artiste née en 1965 à Strasbourg. Elle a étudié à l’école des beaux-arts de Grenoble, à l’école du Magasin, au Centre national d’art contemporain de Grenoble et à l’Institut des hautes études en arts plastiques de Paris. Elle vit et travaille à Paris. Elle a participé à la Biennale de Venise en 1990, 1993, 1999, 2003, 2009 et 2019.

Gonzalez-Foerster a participé à dOCUMENTA(11) en 2002. En 2008, elle a créé TH.2058, dans le cadre de l’exposition The Unilever Series, au Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres. L’artiste a reçu le prestigieux prix Marcel-Duchamp en 2002. Depuis 1990, Dominique Gonzalez-Foerster explore les différentes modalités de relation sensorielle et cognitive entre les corps et les espaces, réels ou fictifs, allant jusqu’à interroger la distance entre vie organique et travail. Métabolisant les références littéraires et cinématographiques, architecturales et musicales, scientifiques et pop, Dominique Gonzalez-Foerster crée des « chambres » et des « intérieurs », des « jardins », des « attractions » et des « planètes », au regard des multiples significations que revêtent ces termes dans les œuvres de Virginia Woolf et Nathaniel Hawthorne, des sœurs Brontë et Thomas Pynchon, de Joanna Russ et Philip K. Dick.

Cette investigation des espaces s’étend à une remise en cause de la neutralité implicite des pratiques et des lieux d’exposition. Ses « mises en espace », « anticipations » et « apparitions » visent à envahir le domaine sensoriel des spectateurs afin d’opérer des changements intentionnels dans leur mémoire et leur imagination. Hantées par l’histoire et le futur, les œuvres de Gonzalez-Foerster deviennent des récipients où l’artiste couve une forme de subjectivité qui n’existe pas encore.

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