Résidant et travaillant entre Alexandrie (Égypte) et Philadelphie (États-Unis), Shawky a présenté de nombreuses expositions individuelles importantes, notamment Daegu Art Museum (2024), pour le pavillon de l’Égypte à la Biennale di Venezia (2024), M Leuven (Belgique) (2022), Modern Art Museum of Fort Worth, Texas (2021), Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea et la Fondazione Merz à Turin (2016), MoMA PS1 à New York (2015), Serpentine Galleries à Londres (2013-14), et KW Institute for Contemporary Art à Berlin (2012). Il a également participé à d’importantes expositions collectives, entre autres à la Sharjah Biennial (2025, 2019, 2013), à l’Istanbul Biennial (2015, 2005), à la documenta de Kassel (2012), à la Gwangju Biennale (2012) et à la Biennale di Venezia (2003). Parallèlement à sa pratique artistique, Shawky a fondé MASS Alexandria en 2015, une école d’art indépendante à Alexandrie qui soutient les artistes de la scène émergente locale.
Ses œuvres font partie des principales collections de musées internationaux, comme le Museum of Modern Art de New York, la Tate Modern de Londres, le Mathaf: Arab Museum of Modern Art à Doha, Sharjah Art Foundation, National Museum of Modern and Contemporary Art (MMCA), Korea, Guggenheim Abu Dhabi, MACBA à Barcelone, et le Musée des beaux-arts du Canada.
Shawky a été récompensé à de nombreuses reprises pour son travail, notamment par la citoyenneté d’honneur de la ville de Palerme (2017), le prix de la Sharjah Biennial (2013), le prix de l’œuvre cinématographique créé par Louis Vuitton, Kino der Kunst, Munich (2013), Abraaj Capital Art Prize, Dubaï, (co-lauréat,2012), Schering Stiftung Art Award, Berlin (2011), Grand Prix, 25ᵉ Alexandria Biennale (2009). En 2011, il a été artiste en résidence au Center for Possible Studies, Serpentine Gallery, Londres.

Vidéo 4k, son, couleur, VFX, arabe, 57 minutes.
Avec l'aimable autorisation de l'artiste et du ministère de la Culture—Parc archéologique de Pompéi. © Wael Shawky. Commande du Parc archéologique de Pompéi dans le cadre de Pompeii Commitment. Archaeological Matters. Lauréat de l'avis public PAC 2020 - sponsorisé par la DGCC et le MiC.
Wael Shawky : Je suis les hymnes des nouveaux temples
La Grande Halle
Du
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Wael Shawky est un artiste contemporain égyptien majeur, connu pour son travail mêlant réalité et fiction à travers différents médiums – dessin, peinture, performance, musique et cinéma.
L’exposition Je suis les hymnes des nouveaux temples métamorphose La Grande Halle de LUMA Arles en expérience immersive qui brouille les frontières entre métaphysique et réel. Au cœur du dispositif se trouve la ville légendaire de Pompéi, ensevelie sous les cendres et les débris volcaniques pendant des siècles. Son état de conservation exceptionnel offre un témoignage fascinant de la diversité des cultures qui ont façonné son identité, au carrefour des civilisations et des routes commerciales. Shawky réinterprète le mythe grec de la création en combinant une chorégraphie spectaculaire de mouvements, images et sons, sculptures et peintures, qui reflète le besoin humain de comprendre et de donner un sens au monde.
Wael Shawky
Wael Shawky (né en 1971 à Alexandrie) est une figure incontournable de l’art contemporain, reconnu pour son habileté à entremêler réalité et fiction à travers une diversité de médiums : dessin, peinture, performance, installation, et surtout film et vidéo. Par ses images empreintes de lyrisme et ses recherches minutieuses sur l’histoire et la mythologie, il réinterprète les récits du Moyen-Orient, tout en remettant en question les conceptions occidentales figées. Ses films épiques interrogent les identités artistiques, religieuses et transnationales, articulant un dialogue nuancé et pluriel qui relie les cultures plutôt que de privilégier une perspective au détriment d’une autre.
Shawky est particulièrement reconnu pour des œuvres majeures telles que la trilogie Cabaret Crusades (2010-2015), qui fait appel à des marionnettes pour reconstituer l’histoire des croisades médiévales à partir d’un point de vue arabe ; la trilogie Al Araba Al Madfuna (2012-2016), qui réimagine les mythes à travers des interprétations réalisées par des enfants ; et Drama 1882 (2024), présentée au pavillon égyptien de la biennale de Venise de 2024.