Gaëlle Choisne
© Timofey Kolesnikov
La pratique de Gaëlle Choisne combine une approche documentaire (photographie et vidéo) avec l’usage de matériaux bruts, abordant des questions sociopolitiques liées à la surexploitation des ressources naturelles et à l’histoire coloniale. Née d’une mère haïtienne et d’un père breton, l’artiste mêle traditions orales, mythologie créole et culture populaire dans des œuvres qui renvoient aussi bien à l’histoire d’Haïti qu’à sa propre histoire personnelle. Gaëlle Choisne a remporté le Prix Marcel Duchamp (2024). Parmi ses expositions personnelles les plus récentes figurent Temple of Love – Coeur, Scuola Piccola Zattere, Venise (2025) ; Maât and the tears of god, Espace Croisé, Prix AWARE, Roubaix (2024) ; Temple of Love – To Hide, KfW Stiftung, Francfort (2024) ; Temple of Love – Atopos, MAC VAL, Vitry-sur-Seine (2022). Elle a participé à de nombreuses expositions collectives, notamment Le chant des sirènes, Villa Médicis, Rome (2024), PickPocket, Fondazione Zimei, Teatro Michetti, Pescara (2023) et Ceremony (Burial of an Undead World), HKW, Berlin (2022).