Vue d’installation
Fondation Beyeler, Riehen/Bâle, 2024
Precious Okoyomon, the sun eats her children, 2024, fleurs, papillons, son et animatronique, Courtesy l’artiste ; Precious Okoyomon,
© Photo : Mathias Mangold.

La maison de l’étranger·ère

La Tour
Galerie Principale
Du  au 

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La maison de l’étranger·ère est une exposition expérimentale majeure qui explore les interconnexions entre l’art et la réalité, et la manière dont les œuvres des artistes se lient les unes aux autres.

À travers des installations immersives, ainsi que des peintures, des sculptures, des photographies et de nouvelles technologies, l’exposition rassemble un réseau de plus de cinquante artistes contemporain·es qui ont redéfini le développement des pratiques culturelles actuelles.

L’exposition entend examiner le caractère évolutif des œuvres d’art à travers des installations in situ proposant des approches inédites de l’exposition et de l’expérience esthétique. Son titre change au cours du temps, selon les suggestions des participant·es et des commissaires impliqué·es dans le projet.

L’exposition réunit pour la première fois des œuvres emblématiques de la collection de la Fondation Beyeler ainsi que des prêts de Maja Hoffmann / LUMA Foundation dans un accrochage unique pensé par Tino Sehgal, visant à matérialiser une réaction en chaîne, où chaque œuvre devient la continuation d’une autre. Photographies, peintures, sculptures se succèdent et se répondent selon des principes de différence et de répétition, abordant notamment le portrait, l’architecture, l’abstraction.

Déployée à travers la Galerie Principale de La Tour et autour de l’étang du parc paysager du Parc des Ateliers, La maison de l’étranger·ère propose une expérience multisensorielle, ludique et novatrice de l’œuvre d’art. Parmi les propositions, se trouvent des sculptures qui se regardent au lieu d’être face aux visiteur·euses, des œuvres qui réagissent à l’environnement, qui apprennent un langage ou qui influencent les rêves. Tel un organisme vivant, l’exposition offre une approche plus sensible de l’œuvre, donnant à voir l’image d’un monde mouvant, en perpétuelle transformation. Cette conception innovante des œuvres et de leur présentation interroge et réinvente les canons de l’exposition, ainsi que son histoire.

Une série d’installations de Carsten Höller, Adam Haar, Pierre Huyghe, Cildo Meireles, Federico Campagna, et Dozie Kanu cherchent à mettre en jeu les perceptions normatives du temps, de l’espace et de la réalité. Elles fonctionnent comme une invitation à la découverte et à l’imagination. Dans le parc paysager du Parc des Ateliers, autour de l’étang, les installations de Fujiko Nakaya, Precious Okoyomon et Philippe Parreno interagissent avec l’environnement, créant des expériences uniques qui répondent aux spécificités du parc.

L’exposition puise une partie de ses sources dans les projets expérimentaux réalisés, avec le soutien de LUMA Foundation, à Arles et dans d'autres villes au cours des quinze dernières années. Parmi ceux-ci, on peut citer Il Tempo del Postino (Manchester, 2007 ; Bâle, 2009), Vers la lune en passant par la plage (Arles, 2012), et Chroniques de Solaris (Arles, 2014). Le premier volet de La maison de l’étranger·ère a été présenté durant l’été 2024 à la Fondation Beyeler, à Riehen/Bâle.

 

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Une bibliothèque aussi grande que le monde
Club de lecture

 

Dans le cadre de l’exposition, une bibliothèque conçue par le philosophe Federico Campagna et l’artiste Dozie Kanu est activée sous la forme d’un club de lecture. Initié avec la chercheuse Marielle Pelissero et le philosophe Fabien Vallos, il vise à engager une réflexion commune à partir des ouvrages réunis par Federico Campagna et ses collaborateur·ices.

Les ouvrages d’Une bibliothèque aussi grande que le monde ont été choisis pour guider les lecteur·ices dans les différentes « saisons » de la construction d’un monde. Été, automne, hiver, printemps symbolisent tour à tour des idées fortes, mises en doute, niées, puis qui germent à nouveau, dans un cycle d’éternel retour. Relevant d’une pluralité de disciplines telles que la philosophie, l’architecture, la musique, la fiction, les sciences, l’économie, la spiritualité, la poésie, ces livres cartographient les saisons de la construction d’un monde à travers les millénaires et les cultures, de l’Extrême-Orient à l’Occident.
 

Informations pratiques :

- Le club de lecture se réunit toutes les deux semaines dans la bibliothèque : La Tour, Niveau -2, Galerie Principale

- Des photocopies des passages choisis pourront être distribuées lors des sessions et envoyées à l’avance par e-mail.

Dates : 

Mai
Vendredi 2 mai (15h00 – 17h00)
Lundi 12 mai (15h30 – 17h30)
Vendredi 30 mai (15h30 – 17h30)

Juin
Mercredi 11 juin (15h30 – 17h30)
Lundi 23 juin (15h30 – 17h30)

Juillet
Lundi 7 juillet (15h30 – 17h30)
Lundi 21 juillet (16h30 – 18h30)

Septembre
Lundi 1er septembre (16h30 – 18h30)
Lundi 15 septembre (16h30 – 18h30)

Octobre
Mercredi 1er octobre (16h30 – 18h30)
Lundi 13 octobre (15h30 – 17h30)
Mercredi 29 octobre (15h30 – 17h30)
 

Pour vous inscrire, veuillez compléter et soumettre le formulaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

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L’exposition est organisée par LUMA Arles, en partenariat avec la Fondation Beyeler.  

À LUMA Arles, l’exposition est organisée par Vassilis Oikonomopoulos, Directeur artistique, Hans Ulrich Obrist, Conseiller général à LUMA Arles, Tino Sehgal, Curateur, Flora Katz, Curatrice, et Franny Tachon, Assistante curatrice.

À la Fondation Beyeler, l’exposition a été conçue par Sam Keller, Mouna Mekouar, Isabela Mora, Hans Ulrich Obrist, Precious Okoyomon, Philippe Parreno et Tino Sehgal en étroite collaboration avec les participant·es.

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