Double toboggan situé dans La Tour
Isometric Slides, Carsten Höller

Interventions d’artistes dans La Tour

Philippe Parreno, Rirkrit Tiravanija, Etel Adnan, Carsten Höller, Liam Gillick, Ólafur Elíasson

Parc des Ateliers
La Tour
À partir du 

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Danny / No More Reality
Philippe Parreno

La Tour / Rez-de-boulevard / Galerie Sud

Salle dédiée à une œuvre in situ de Philippe Parreno, Danny est un organisme vivant qui abrite de la matière inanimée et des processus mécanisés, coordonnés et contrôlés par la technologie algorithmique. La pièce maîtresse de l’espace consiste en un film nouvellement monté, No More Reality, qui réunit toute la filmographie de l’artiste.

Philippe Parreno - No more reality
Marc Domage

Drum Café
Rirkrit Tiravanija

La Tour / Rez-de-boulevard

Considéré comme l’un des artistes emblématiques du courant de l’esthétique relationnelle, comme l’a nommé le critique et historien de l’art Nicolas Bourriaud, Tiravanija a conçu et réalisé le Drum Café situé au rez-de-chaussée de La Tour.

Le lieu est imaginé comme une œuvre d’art à habiter et fait l’expérience de nouveaux matériaux développés par Atelier LUMA. Avec ses murs en inox aux tuyauteries apparentes et ses panneaux en moelle de tournesol, ce bar-restaurant traduit la complexité de la notion d’hospitalité et manifeste une forte identité visuelle. La convivialité et le partage sont au cœur de la pratique de Tiravanija, qu'il exprime dans ce lieu conçu pour accueillir l’essence même du temps passé avec les autres. La conception a recours à des matériaux de la biorégion de Camargue et à des ressources naturelles telles que la pulpe de tournesol, la laine de mérinos d’Arles, ou des pigments et teintures issus de plantes invasives environnantes.

Une tapisserie monumentale, pièce majeure de dix mètres de long, confectionnée avec les artisans de la manufacture française d’Aubusson, habite cet espace avec une force inédite. Ayant nécessité plusieurs années d’élaboration, elle a mis en jeu des techniques et des matériaux expérimentaux et rares, en collaboration avec des designers et des chercheurs des laboratoires d’Atelier LUMA.
 

Pour en savoir plus à propos de cette œuvre, découvrez les secrets de sa réalisation en vidéo.

Je regarde

Drum Café - Rirkrit Tiravanija

Drum Café , Rirkrit Tiravanija

Marc Domage

Dans la forêt
Etel Adnan

La Tour / Niveau 1 / Auditorium

Etel Adnan a créé une œuvre d’art unique dans sa carrière, sous la forme d’une fresque murale en céramique, couvrant la totalité du mur arrière de l’auditorium de La Tour. La fresque est issue de quatre de ses dessins représentant le mouvement des arbres sous la force du vent. Réalisée avec les couleurs vibrantes qui caractérisent le travail d’Adnan : l’orange, le jaune, le vert et le bleu. Ces teintes sont typiques de ses créations tardives au feutre sur papier.

Les dessins ont été réalisés spécifiquement pour le lieu : ils évoquent la sensation du vent dans le Sud, mais aussi les peintures de Van Gogh, lui-même inspiré par la nature et ses mouvements qu’il a largement représentés dans son œuvre. Une fois les dessins effectués, ils ont été mis à l’échelle du site, puis reproduits en carreaux de céramique pour couvrir un mur d’environ quatorze mètres de long et quatre mètres de haut.

Céramique murale - Etel Adnan

Dans la forêt , Etel Adnan

Adrian Deweerdt

Isometric Slides
Carsten Höller

La Tour / Niveau 2

Carsten Höller a installé une nouvelle itération de Slides (« Toboggans » en français), un projet expérimental qui progresse depuis plusieurs années et se donne à voir en divers endroits. L’artiste profite de la hauteur de l’espace du niveau 2 de La Tour pour pousser plus loin la réflexion qu’il mène sur les effets potentiels du glissement. Son travail, volontiers ludique, traite de l’effet de la glisse si le phénomène s’opérait dans notre quotidien. L’artiste souhaite que les toboggans ne soient plus cantonnés aux aires de jeu mais puissent faire partie de notre expérience quotidienne et de nos architectures domestiques, muséales...

Il note « qu’un toboggan est une sculpture à l’intérieur de laquelle on peut voyager ». D’un point de vue architectural et pratique, les toboggans peuvent constituer l’un des moyens de transport des personnes au sein du bâtiment, équivalent aux escalators, ascenseurs ou escaliers, du haut vers le bas. Les toboggans acheminent les personnes rapidement, en toute sécurité et avec élégance vers leur destination, ils sont peu coûteux à construire, rapides à emprunter et performants sur le plan énergétique. Ils permettent également de faire l’expérience d’un état émotionnel unique, fait de plaisir, de lâcher prise et de fantaisie. Dans les années 1950, l’écrivain français Roger Caillois l’a décrit comme « d’infliger à la conscience lucide une sorte de panique voluptueuse ».
 

Pour en savoir plus à propos de cette œuvre, découvrez l'interview de Carsten Höller.

Je regarde

Isometric Slides - Carsten Höller

Double toboggan situé dans La Tour
Isometric Slides, Carsten Höller

Marc Domage

Laguna Gloria
Liam Gillick

La Tour / Niveau 2

Liam Gillick a conçu l’espace partagé du niveau 2 de La Tour. À l’aide d’images extraites de son film de 2013, Margin Time 2 (The Heavenly Lagoon), il a imaginé un paysage audiovisuel et un espace qui peut accueillir de multiples activités. Les images du film représentent des clichés à la texture granuleuse de plantes et d’environnements naturels. Elles créent une pièce évoquant un jardin artificiel. L’installation devient un pavillon inversé, situé au centre de La Tour, que le public utilise comme lieu de repos ou de transit. La notion d’impermanence et l’artificialité sont les éléments clés de l’œuvre, qui fonctionne comme un dispositif d’images et de sons, conçus pour évoquer une relation à la fois distante et proche avec la nature.

Laguna Gloria - Liam Gillick

Laguna Gloria, Liam Gillick

Marc Domage

Take your Time
Ólafur Elíasson

La Tour / Niveau 2

Créé spécifiquement pour cet espace, Take your Time est un grand miroir circulaire fixé de biais au plafond qui tourne lentement sur son axe, créant ainsi une sensation de tourbillon qui déstabilise notre perception de l’espace. L’œuvre est installée au-dessus de l’escalier monumental à double révolution, une disposition qui crée une sensation amusante, bien que déroutante, lorsque l’on atteint son point culminant. Jouant avec le mouvement de la personne qui la regarde, mais aussi avec la lumière, la réflexion et les éléments de l’architecture et de l’espace environnant, cette œuvre offre une expérience enchanteresse.

Take your Time - Ólafur Elíasson

Take your Time - Ólafur Elíasson

Adrian Deweerdt

Day Light Songs (biting the air)
Helen Marten

La Tour / Escaliers niveaux 7 - 9

Day Light Songs (biting the air) est une installation conçue et pensée pour l’escalier desservant les trois niveaux supérieurs de La Tour. Composée de plusieurs couches de verre et de cadres en aluminium, l’œuvre se déploie au sein de trois baies. Day Light Songs (biting the air) n’est ni une peinture, ni un vitrail, mais un hybride entre les deux. Réalisé comme un acte d’alchimie liquide, le processus a fait appel à de multiples techniques anciennes et contemporaines : gravure à l’acide, fusion, émaillage, sablage, coloration à l’argent, sérigraphie et peinture à la main. Le profil d’une tête d’enfant domine, se trouvant à la fois au centre et à divers points de la composition, le long des cadres en aluminium. La silhouette contient le mot « mama », une référence à la mère ou au rhizome naissant. La tête de l’enfant devient l’élément d’un alphabet, une forme qui pourrait être représentative d’une série de mots parlés ou une simple lettre à partir de laquelle un éventail d’actions peut se déployer. Les formes varient selon le point d’observation, ascendant ou descendant. Une série de formes graphiques intercalées entre plusieurs ensembles de clôtures laissent deviner des signes, des diagrammes, des portraits. Suspendue, cette multitude en constante mutation de points de vue, de signes et de personnages, mélangée aux textures du verre et aux détails en métal usiné, ajoute des clés de lecture, toutes inlassablement imbriquées les unes aux autres. Cette série de peintures est conçue pour se modifier sous l’effet de la lumière entrante — peut-être une douce parabole des pouvoirs exponentiels de l’univers qui se réduit et s’étend sous nos yeux, une équation mathématique complexe faite de nombreuses pièces interconnectées.

Adrian Deweerdt

Biographies des artistes

Philippe Parreno

Artiste français, Philippe Parreno, né en 1964 en Algérie et formé aux Beaux-Arts de Grenoble et à l’Institut des hautes études en arts plastiques de Paris, explore les ressources de l’exposition comme médium. Il vit et travaille à Paris et œuvre — dès les années 1990 — à travers une grande variété de médiums : film, installations, sculpture, dessin, texte, son... L’artiste conçoit ses expositions comme un espace scénarisé où se déroule une série d’événements. Il cherche à en transformer la visite pour proposer une expérience singulière qui joue des limites spatiales et temporelles, des perceptions du visiteur, guidé à travers l’espace par l’orchestration du son et de l’image.

Pour l’artiste, l’exposition est moins une œuvre d’art totale qu’une interdépendance nécessaire offrant une série continue de possibilités ouvertes. Convaincu que le projet prime sur l’objet, l’art de Parreno est nourri d’une approche collaborative de l’art, vu comme une quête, une utopie. Dans les années 2000, fantômes et automates habitent ses films et ses œuvres, interrogeant le regardeur sur les limites de la fiction et du réel, du récit et des origines du récit. Ils se déploient dans des espaces et des projets poétiques ponctués de références à la science-fiction, aux sciences — des mathématiques à l’occultisme — au récit comme force et terrain d’entendement et d’anticipation, de la philosophie à la fable.

Rirkrit Tiravanija

Depuis les années 1990, Rirkrit Tiravanija (né en 1961 à Buenos Aires, en Argentine) fait coïncider sa production artistique avec une éthique de l’engagement social, invitant souvent les spectateurs à habiter son travail afin de l’activer. L’artiste vit et travaille entre New York, Berlin et Chiang Mai, en Thaïlande. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles à l’ICA de Londres (installation permanente), au Hirschhorn Museum and Sculpture Garden du Smithsonian à Washington (2019), à la galerie nationale de Singapour (2018), au Stedelijk Museum d’Amsterdam (2016), au Garage Museum of Contemporary Art de Moscou (2015), à la Kunsthalle de Bielefeld (2010), à la Kunsthalle Fridericianum de Kassel (2009), au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, au musée Guggenheim à New York, à la galerie Serpentine à Londres (2005), ainsi qu’au musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam (2004).

L’œuvre de Tiravanija a été récompensée par de nombreux prix et bourses, dont l’Absolut Art Award (2010), le prix Hugo Boss décerné par le musée Guggenheim (2004), et le Lucelia Artist Award du Smithsonian American Art Museum (2003). Membre fondateur et conservateur de Utopia Station, un projet réunissant artistes, historiens de l’art et commissaires d’exposition, Tiravanija fait partie du programme d’arts visuels de l’école d’arts de l’université de Columbia à New York. Il est également président de The Land Foundation,  un projet éducatif et écologique situé à Chiang Mai, et impliqué dans un espace alternatif collectif, appelé VER, à Bangkok.

Etel Adnan

Etel Adnan (1925-2021) était une artiste, poète et essayiste libano-américaine, écrivant en français et en anglais. Née à Beyrouth, elle s'était installée à Paris après avoir longtemps résidé en Californie.

Elle a commencé la peinture dans les années soixante et son œuvre a connu une reconnaissance internationale depuis la dOCUMENTA(13), en 2012. En 2014, Etel Adnan est invitée à la biennale du Whitney Museum (New York) et le musée d’art moderne du Qatar, le Mathaf, lui consacre une rétrospective, organisée par Hans Ulrich Obrist. Depuis, de nombreux musées (Berne, Luxembourg, San Francisco, Aspen, Lille...) et centres d’art lui ont consacré des expositions. Les œuvres d’Adnan figurent aujourd’hui dans d’importantes collections, dont le Centre Pompidou - Musée national d’art moderne, Paris ; le Mathaf, à Doha, Qatar ; le MoMA, à New York ; M+, à Hong Kong ; le Royal Jordanian Museum, à Amman ; le Musée d’art moderne, à Tunis ; le Sursock Museum, à Beyrouth ; l’Institut du monde arabe, à Paris ; le British Museum, Londres et la Tate Gallery, à Londres ; le World Bank Collection et le National Museum for Women in the Arts, à Washington D.C ; ainsi que dans de nombreuses collections privées.

Carsten Höller

Entomologiste de formation, Carsten Höller fait de l’expérience scientifique le moteur d’un travail artistique principalement axé sur la nature des relations humaines. Né en 1961 à Bruxelles, il vit et travaille à Stockholm, en Suède, et à Biriwa, au Ghana. Ses principales installations comprennent Test Site, une série de toboggans géants imaginés pour le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres (2006), Amusement Park, une installation de manèges de fête foraine grandeur nature fonctionnant à très faible vitesse au MASS MoCA, North Adams, USA (2006), Flying Machine (1996), qui hisse le spectateur dans les airs, Upside-Down Goggles, une expérience participative avec des lunettes déformant la vision, le célèbre The Double Club (2008-2009) à Londres, bar-restaurant-discothèque faisant un trait d’union entre la culture congolaise et occidentale.

Son Revolving Hotel Room, une installation devenue chambre d’hôtel la nuit, a été présentée dans theanyspacewhatever au Guggenheim Museum à New York (2009). Pour son exposition Decision à la Hayward Gallery à Londres, Höller a proposé un parcours expérimental avec deux entrées et quatre sorties, dont deux toboggans. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles à la Fondazione Prada, Milan (2000), l’ICA Boston (2003), le Musée d’Art Contemporain, Marseille (2004), le Kunsthaus Bregenz, Autriche (2008), Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2010), Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin (2011), New Museum, New York (2011), Thyssen-Bornemisza Art Contemporary (TBA21), Vienne (2014), Pirelli HangarBicocca, Milan (2016), Henie Onstad Kunstsenter, Høvikodden, Norvège (2017), The Florence Experiment au Palazzo Strozzi, Florence (2018), Sunday au Museo Tamayo, Mexico et plus récemment les expositions Behaviour au Kunsten Museum of Modern Art, Aalborg (2019) et Reproduction au Copenhagen Contemporary, Copenhague (2019).

Liam Gillick

Liam Gillick est un artiste et auteur dont l’œuvre appréhende les nouveaux systèmes de contrôle idéologique apparus au début des années 1990. Les projets de Gillick vont de productions d’ouvrages courts à des collaborations architecturales à grande échelle. Son travail s’articule dans une tension constante entre des œuvres formellement minimalistes qui interrogent le langage de l’espace rénové et une approche critique ancrée dans le texte et l’écriture.

Cette approche s’enrichit par la mise à l’épreuve continue des conventions de l’exposition en tant que forme. Liam Gillick a par ailleurs produit plusieurs courts métrages depuis la fin des années 2000, traitant de l’évolution de l’artiste contemporain en tant que figure culturelle. Au cours de cette période, Gillick a investi des lieux expérimentaux et participé à des projets collaboratifs avec des artistes tels que Philippe Parreno, Lawrence Weiner et Louise Lawler.

Ólafur Elíasson

Le plasticien Ólafur Elíasson (né en 1967) a grandi en Islande et au Danemark.
En 1995, il a fondé l’atelier Studio Ólafur Elíasson à Berlin, dont l’équipe rassemble aujourd’hui artisans et techniciens spécialisés, architectes, archivistes, chercheurs, administrateurs, cuisiniers, historiens de l’art. Les phénomènes naturels — eau, lumière, glace, brouillard et reflets — occupent une place à part dans ses œuvres, souvent de grande taille. Son travail artistique (sculpture, peinture, photographie, vidéo, installation) est guidé par son intérêt pour le mouvement et la perception.

Ólafur Elíasson s’efforce de rendre les préoccupations de l’art utiles à la société. Selon lui, l’art est le moyen idéal pour transformer la pensée en action dans le monde : sa pratique, ne se limite pas aux musées et aux galeries, elle s’adresse à la sphère publique, civique, politique, à travers des projets architecturaux, d’interventions dans l’espace public, de projets d’éducation artistique, de contributions liées à la durabilité et à la crise climatique.

L’œuvre d’Ólafur Elíasson est reconnue dans le monde entier, notamment à travers des pièces comme The Weather Project (2003), un soleil enveloppé de brume accroché dans le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres, The New York City Waterfalls (2008), une commande du Public Art Fund se composant de quatre cascades artificielles placées le long des rives de Manhattan et de Brooklyn, ou Ice Watch, une installation imaginée en complicité avec le géologue Minik Rosing, pour laquelle Elíasson expose douze blocs massifs de glace du Groenland jusqu’à la place de l’hôtel de ville de Copenhague (2014) en écho au rapport d’évaluation par les Nations Unies sur l’évolution du climat ; un projet réitéré à Paris (2015) et à Londres (2018). En 2012, il a fondé l’entreprise sociale Little Sun et, en 2014, avec Sebastian Behmann, Studio Other Spaces, un bureau d’art et d’architecture.

Helen Marten

Helen Marten a étudié à Central Saint Martins, University of the Arts, Londres, et à la Ruskin School of Fine Art, University of Oxford (2005-2008). En 2016, elle a reçu le prix Turner. Marten travaille à travers la sculpture, la peinture, la vidéo et l’écriture pour créer un ensemble d’œuvres qui questionnent la stabilité du monde matériel et notre place en son sein. Faisant allusion aux idées, aux systèmes et aux expériences, son travail multimédia vise à formuler des idées complexes sur la façon dont nous existons et comprenons le monde qui nous entoure. Marten attribue une importance centrale à la réalité physique et à l’artisanat. Dans sa sélection de matériaux, elle explore les questions sur la façon dont les attentes se traduisent dans le langage matériel - comment le matériau pourrait être utilisé dans son emplacement spécifique pour créer un nouveau récit, ou quels matériaux peuvent être associés à quelles caractéristiques, et lesquels, en conséquence, « appartiennent » déjà à un ensemble fixe d’associations.

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